Les fonds marins bercés par les courants s’animent doucement mais l’équilibre
qui règne ici est fragile. Une étendue de plastique croît de jour en jour
au détriment des habitants des lieux. Les sacs plastiques, trompeurs, se font
passer pour des méduses, appréciées des tortues. Personne n’y échappe car
même les petits poissons en ingèrent, puis les gros, puis les hommes…
Au travers de cette installation artistique, récupération et réemploi sont les
mots d’ordres, des emballages plastiques divers prennent alors vie.Un esprit de la forêt veille sur celle-ci. Cette divinité est en partie inspirée des costumes de cérémonie du Burkina Faso et autres peuples animistes.